Culture

Woody Allen fait sa rentrée

ÉVÉNEMENT Notre Woody international, à 87 ans, marque le mois de septembre avec trois événements majeurs : des concerts, un film, un livre. À découvrir.

CONCERTS

Le passionné de jazz joue de la clarinette régulièrement à New York. Il se produit avec son New Orleans Jazz Band, créé il y a plus de trente-cinq ans, chaque lundi depuis 10 ans, au sein du Carlyle Hôtel de New York. L’artiste ne se considère pas comme un grand professionnel dans ce domaine. Pourtant, le jazzman remplit les salles du monde entier tant son talent l’éloigne de son humilité. Il sera avec son orchestre, le 11 septembre, au Parc des Oiseaux à Villars-Les-Dombes, non loin de Lyon. L’Institut Lumière s’associe aux Musicales du Parc des Oiseaux pour un concert exceptionnel. On y entendra des morceaux tirés de son répertoire de 1 200 morceaux influencés par les airs populaires du début du XXe siècle, les spirituals, le blues ou les rags. La plupart d’entre nous reconnaîtra la musique des génériques de ses films, toujours différente, mais à la tonalité si reconnaissable. À cette occasion, l’Institut Lumière à Lyon programme les grands films du cinéaste jusqu’au 29 septembre avec notamment Annie Hall, Manhattan, … et le 10 septembre une avant-première de Coup de Chance en sa présence.
Et toujours exceptionnel, il sera au Grand Rex à Paris le 21 septembre ! Entre hommages à Sidney Bechet, George Lewis, Johnny Dodds, Jimmie Noone ou encore Louis Armstrong, et improvisations, soirée inoubliable assurée. À 87 ans, Woody a toujours du souffle !

FILM

Avec Coup de Chance, Allen revient tourner à Paris (Minuit à Paris, Tout le monde dit I love you). Mais, c’est son premier film tourné entièrement en français, au casting Lou de Laâge, Valérie Lemercier, Melvil Poupaud, et Niels Schneider. Comme souvent il s’agit d’un thriller romantique dans lequel un jeune couple qui fonctionne en apparence bien, est déstabilisé quand la femme se trouble par la rencontre avec un ancien camarade de lycée. Duquel, elle se sent peu à peu très proche. Un 50ème film sympathique, mais pas des plus convaincants. Ni les acteurs, ni la mise en scène ne créent cette saveur si agréable et unique habituellement. Rifkin’s Festival, son avant-dernier opus, pourtant plaisant, n’avait pour une fois pas fonctionné auprès du public français, moins
de 100 000 entrées. Sa déclaration d’amour à la France annonce-t- elle de nouveau un échec ? Sortie le 27 septembre.

LIVRE

Le 20 septembre, paraît Zéro gravité (La cosmopolite/ Stock). Un recueil de nouvelles où l’on se régale de cette dérision fine et mordante, chère à l’esprit de l’humoriste que l’on apprécie dans nombre de ses films. Dès l’ouverture, le ton est donné : « Pour Manzie et Bechet, nos deux filles adorables, qui ont grandi sous nos yeux et ont utilisé nos cartes bancaires dans notre dos ». Et son humour juif (on pourrait ajouter new-yorkais, si ce n’était Woody Allen qui l’incarnait) nous rattrape pratiquement à chaque page. Robert Sender

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