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Toujours pas d’antisémitisme retenu dans l’affaire Jérémie Cohen

L’enquête de police se poursuit avec prudence, alors que deux jeunes ont été mis en examen le 15 avril dernier.

Après s’être présentés d’eux-mêmes à la police mardi 12 avril, deux jeunes âgés de 27 et 23 ans ont été, vendredi 15 avril, mis en examen pour « violences volontaires en réunion » pour l’un et « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » pour le second. Le parquet de Bobigny ayant requis leur détention provisoire, ces deux hommes ont depuis été écroués, ce qu’a ouvertement regretté l’avocat du mis en examen pour violences volontaires en réunion. « On ne répare pas une injustice par une autre », a ainsi estimé Me Lucas Minkowski. Dans son communiqué, le parquet de Bobigny a précisé que les déclarations des deux hommes pendant leur garde à vue, « notamment sur la chronologie des événements, suggèrent que les violences seraient à mettre en lien avec les comportements de la victime, auxquels ils auraient réagi en lui portant des coups ». À ce stade de l’enquête, « il n’existe toujours aucun élément objectif permettant de caractériser un motif discriminatoire, en particulier antisémite, à l’origine des violences », a également précisé le procureur de Bobigny, Éric Mathais.

Ainsi l’enquête de police se poursuit dans la plus grande prudence et l’on ne sait toujours pas, pour l’heure, si Jérémie Cohen portait sa kippa sur sa tête ou l’avait dans sa poche, ce mercredi 16 février, lorsqu’il a été tabassé à Bobigny par une bande avant de prendre la fuite et d’être percuté mortellement par un tramway. Mandaté par la famille Cohen avec l’avocat Franck Serfaty, Me Gilles-William Goldnadel indique, de son côté, que la plainte contre la police n’a pas encore été déposée.

Page réalisée par Laëtitia Enriquez

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