Communauté

Les collectifs pour Israël restent mobilisés

SOLIDARITÉ Une journée d’action réunissant la plupart des collectifs citoyens, nés au lendemain du 7 octobre, aura lieu le 14 janvier pour marquer les 100 jours de captivité des otages israéliens.

Trois mois après le 7 octobre, leur mobilisation ne faiblit pas pour garder en éveil les opinions publiques sur les massacres commis par le Hamas et le sort des 136 Israéliens toujours retenus en otage. « Ne rien lâcher est la meilleure façon de maintenir entre nous l’union et la solidarité. Cette union et la force qu’elle procure nous permettent de surmonter le choc traumatique du 7 octobre », explique Sandra Ifrah, porte-parole du collectif « Women United for Peace ». « Depuis cette date, nous avons avancé au jour le jour, portées par notre envie commune à toutes de réagir, de crier, de résister, de se soulever. Et encore une fois, de nous unir. En trois mois, nous avons accompli des miracles. Chaque action nous permet de financer des projets en Israël. Nous avons soutenu l’orphelinat Migdal Ohr, le kibboutz Erez et bientôt, la ferme ambulante de l’association Sauveteurs Sans Frontières ».


Bientôt, c’est le lundi 15 janvier. Le collectif organise ce soir-là à Paris la soirée « We will dance again » en présence de Rachel Khan et d’Éliette Abecassis. Les bénéfices seront reversés à un programme thérapeutique de SFF permettant à des milliers d’enfants israéliens de kibboutzim évacués de bénéficier de soins psychologiques. La veille, dimanche 14 janvier, le collectif « No Silence » organisera une journée d’action pour marquer les 100 jours de captivité des otages. Fondé par Mélanie Pauli-Geysse, ce collectif féministe vise à dénoncer et à faire condamner par la justice les crimes sexuels commis par le Hamas. Il fait également du lobbying pour aider Israël dans son combat acharné contre le terrorisme. « Nous appuyons sur absolument tous les leviers auprès des acteurs de la société civile et dans la classe politique pour marteler que la guerre d’Israël contre le Hamas est une guerre pour la défense des valeurs démocratiques contre l’obscurantisme et le terrorisme islamique », explique Mélanie Pauli-Geysse.


Début décembre, « No Silence » a manifesté devant l’Unesco pour dénoncer le silence des ONG et des organisations féministes. Il est ensuite allé sous les fenêtres du magazine Elle, en organisant un triste défilé et le rappel des noms des femmes otages. « Il existe une vraie solidarité au quotidien entre tous les collectifs et les associations françaises nés depuis le 7 octobre. Nous gardons chacun nos spécificités, mais nous unissons nos forces quand il faut », observe Sandra Ifrah. Dimanche dernier, le happening de danse flamenco dirigé par Sharon Sultan était organisé par le Forum des familles avec « No Silence » et
le collectif du 7 octobre. Mercredi soir, la soirée DDF a, quant à elle, accueilli « No Silence » et le collectif du 7 octobre.


Tous ces collectifs seront mobilisés le 14 janvier avec également « Courir pour les otages », « Les bracelets jaunes pour le Forum des familles », « Les citadELLES » et « Bonot Alternativa », l’une des principales organisations israéliennes de défense des droits des femmes.
Au programme : une course pour les otages, un décompte des 100 jours, un hommage aux 41 victimes françaises, un Paris à vélo, et une exposition de la photographe Adva Wallis sur les violences faites aux femmes israéliennes. Philippe-Elie Kassabi dessinera sur une robe qui défilera le 21 janvier, au cours d’un fashion show initié par « No Silence », en présence de la chanteuse Gal de Paz. Trente-cinq silhouettes dessinées par Leslie Sulman, Nancy Neyts et Mélanie Pauli-Geysse sont en train d’être réalisées. ■

Yaël Scemama
Instagram : @collectifnosilence710 Instagram : @womenunitedforpeace

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