Israel

Le silence des responsables civils et militaire au début du conflit

DÉFAILLANCE

Dans les premières heures de la guerre, la communication défaillante du gouvernement et des institutions a ajouté à l’angoisse de la population.

Les Israéliens n’ont pas compris comment, à l’heure de l’ultra communication, leurs institutions ont pu rester silencieuses durant des heures. Le fait que le Hamas ait lancé son offensive à 6h30 un matin de chabbat et de fête de Sim’hat Torah n’explique pas qu’il ait fallu attendre quatre heures après le début de l’attaque contre les kibboutz frontaliers et les tirs de milliers de roquettes sur Israël une première déclaration du ministre de la Défense, annonçant la mise en place d’une « situation spéciale » dans un rayon de 80 km autour de la bande de Gaza. Ce n’est qu’à midi que le Premier ministre a pris la parole dans un bref message vidéo pour affirmer que « le pays est en guerre ». Et puis, plus rien.


Aucun ministre, aucun représentant officiel civil ou militaire n’a plus communiqué sur la situation jusqu’au lendemain. L’unité de protection rapprochée des membres du gouvernement leur avait interdit de se déplacer dans le sud, mais rien ne les empêchait de s’exprimer dans les médias pour expliquer à qui s’adresser, que les institutions continuaient à fonctionner. Ce n’est que le 8 octobre, en fin d’après-midi, que le Premier ministre annonçait la nomination du général Gal Hirsch au poste de coordinateur pour les otages et les disparus. Après 36 heures de silence total face aux centaines de familles à qui personne ne répondait . P.Z.

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