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Le Programme de Valérie Pécresse : À droite toute

Élue à l’issue des primaires menées par le parti Les Républicains (LR), Valérie Pécresse mène une campagne que nombre d’observateurs n’hésitent pas à qualifier de chemin de croix. Outre le fait que la présidente de la Région Île-de-France n’ait pas été adoubée par Nicolas Sarkozy, fondateur des LR, le départ de sympathisants du parti vers La République en Marche à gauche et le parti Reconquête, à droite, rend sa campagne d’autant plus difficile à mener. L’échec de son rassemblement au Zénith, le 13 février dernier, demeure une ombre tenace au tableau, malgré le rattrapage constaté unanimement par tous les observateurs, dimanche 3 avril, lors de son meeting au parc des expositions de la Porte de Versailles. À une semaine du premier tour, Valérie Pécresse obtient environ 10 % des intentions de vote selon les sondages. « Nous vaincrons par amour de la France et par notre force d’âme », a promis Valérie Pécresse qui assure vouloir déjouer tous les pronostics. Pour y parvenir, elle rappelle les mesures phares qu’elle entend appliquer une fois élue : l’augmentation de 10% des salaires nets inférieurs à 2,2 Smic ; la promulgation d’une loi constitutionnelle instaurant une immigration choisie avec des quotas par métiers et par pays ou encore, l’abaissement de la majorité pénale à 16 ans.

Article écrit par Laëtitia Enriquez

Lutte contre l’antisémitisme :
«Nous devons être intransigeants.(…) La lutte contre l’antisémitisme a été au cœur de mon action à la tête de la Région Île-de-France : la Région est partenaire du Mémorial de la Shoah et, chaque année, 500 élèves franciliens sont emmenés à Auschwitz. L’Île-de-France a également initié une action pédagogique intitulée « Grands témoins contre le terrorisme », visant à faire témoigner les victimes du terrorisme. (…) J’ai enfin pris l’engagement, dès 2015, d’interdire l’attribution de subventions à des associations appelant au boycott d’Israël. Forte de ce bilan, je l’amplifierai comme présidente de la République ».

Définition de l’IHRA :
«(…)Si la liberté d’expression peut politique d’Israël, nous ne devons pas pour autant nous rendre coupables de naïveté et faire semblant de ne pas comprendre que l’antisionisme masque un antisémitisme réel. Je me félicite donc que cette nouvelle définition ait été adoptée par les deux assemblées et je poursuivrai la lutte contre l’antisémitisme sur cette base ».

Libertés religieuses :
«Je souhaite un dialogue avec les cultes, tant juif que musulman. Ce débat est d’une grande complexité parce qu’il peut heurter les convictions religieuses et politiques d’un grand nombre de personnes : foi personnelle d’une part, bien-être animal d’autre part – auquel je suis très attachée. C’est pourquoi je suis partisane d’une concertation qui pourra, par exemple, être menée dans le cadre des missions du Comité national d’éthique des abattoirs et qui réunira les représentants des cultes comme les vétérinaires et les défenseurs de la condition animale ».

Relation France-Israël :
«Je souhaite que la coopération entre Israël et la France se poursuive. Celle-ci repose avant tout sur des liens humains forts entre les deux pays, (lesquels) sont à la base de nombreux échanges politiques et économiques (qui) seront intensifiés si je suis élue à la présidence de la République.
(…) Je renforcerai également les coopérations culturelle, scientifique et technique. J’augmenterai les moyens alloués à l’ambassade de France à Tel Aviv et à l’Institut français d’Israël pour le développement de nouveaux partenariats universitaires et culturels ».

Jérusalem, capitale d’Israël ?
«Il y a une exigence sur laquelle je ne transigerai jamais, c’est celle de la sécurité d’Israël. La priorité de la France doit être de rétablir la paix dans cette région. Dans tous les cas, la question du statut de Jérusalem ne pourra se régler qu’à travers un cycle de négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens. Dans l’attente d’un règlement pacifique du conflit, j’appelle à une gestion apaisée et respectueuse des lieux saints, condition essentielle de l’apaisement des tensions au sein de Jérusalem. Cependant, je partage l’attachement légitime des Israéliens et de toute la communauté juive à la ville de Jérusalem, dont l’histoire et la dimension symbolique en font un lieu si particulier pour le peuple juif ».

Nucléaire iranien :
«La France doit faire preuve d’une grande fermeté, mais aussi d’une capacité de dialogue car la question du nucléaire en Iran ne se règlera que par la voie de la diplomatie. (…) Je crois au dialogue multilatéral, mais je crois aussi à une indispensable intransigeance face à un pays qui fait courir un risque démesuré pour la stabilité et la paix dans le monde ».

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