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Programme d’Eric Zemmour : La stratégie de l’extrême

Après avoir été journaliste, l’entrée en campagne d’Éric Zemmour a fait sensation. Très vite, il monte dans les sondages jusqu’à 17%. Le candidat de « Reconquête » impressionne et devient une alternative crédible face à Emmanuel Macron au deuxième tour. Pourtant, Éric Zemmour commet des erreurs. Tout d’abord, il reste monothématique : reviennent inlassablement les sujets de l’immigration (immigration zéro, rémigration), de l’assimilation (retour aux prénoms du calendrier) et de sécurité
(réforme de la légitime défense). Or, une partie de l’élection présidentielle semble se jouer sur la question du pouvoir d’achat – ce qu’avait anticipé Marine Le Pen. Justement. En se montrant très radical, Éric Zemmour est parvenu à « recentrer » Marine Le Pen, renforçant ainsi la stratégie d’adoucissement de la candidate du RN. L’écart est désormais très net dans les sondages entre les deux candidats d’extrême droite. Enfin, même s’il n’est pas le seul à avoir tenu un discours pro-russe (Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen notamment), Éric Zemmour semble le « payer » davantage. Sa phrase « Je rêve d’un Poutine français », pourtant prononcée en 2018, diminue sa crédibilité en matière de relations internationales avec le déclenchement de la guerre en Ukraine. Les partisans d’Éric Zemmour croient aujourd’hui à l’existence d’un « vote caché » pour garder espoir.

Article écrit par Eric Keslassy

Lutte contre l’antisémitisme :
«On observe aujourd’hui en France que le vieil antisémitisme nationaliste le vieil antisémitisme nationaliste a été remplacé par un antisémitisme arabo-musulman violent. (…) Je crois profondément que la première façon de lutter contre l’antisémitisme est de lutter contre l’expansion de l’islam en commençant par fermer les mosquées les plus dangereuses, interdire les financements étrangers qui nourrissent les courants les plus violents, expulser les étrangers fichés S, etc. Nous vivons dans un pays où l’imam de Toulouse qui a appelé au meurtre des juifs a été relaxé sous prétexte « qu’il s’appuyait sur un verset religieux ». C’est un scandale. Je serai d’une fermeté sans faille. Je serai enfin du côté de la police et des victimes. Je veux un État qui redevienne intransigeant. Alors je rétablirai une justice ferme avec la mise en place de peines planchers en cas de violences, l’expulsion des délinquants étrangers ou la déchéance de nationalité et le renvoi au pays pour protéger définitivement notre société de ceux qui sont passés à l’acte (…) ».

Définition de l’IHRA :
«Pourquoi pas, tant que la France respecte la liberté d’expression ! J’ai payé trop cher le fait de dire la vérité sur les sujets ci-dessus pour me mettre à participer à la censure ».

Libertés religieuses :
«Je respecte absolument les libertés religieuses et ne compte

pas interdire l’abattage rituel (…).
Je n’ignore pas les questions de souffrance animale, qui doivent
se discuter directement avec les autorités religieuses. Mais ce qui est plus préoccupant pour moi, c’est la généralisation discrète du hallal qui arrive dans toutes les assiettes sans que les Français ne le sachent. (…) C’est pourquoi je proposerai un étiquetage précis obligatoire, indiquant le mode d’abattage de l’animal. Ainsi, ceux qui ne veulent pas manger hallal et ceux qui se préoccupent du bien-être de l’animal pourront choisir en conscience ».

Relation France- Israël :
«Nos deux pays connaissent des menaces similaires : une démographie qui menace leur identité, mais aussi et surtout le djihad sur son propre sol. (…). Je veux continuer à développer des partenariats communs dans le domaine de la défense et autour de la lutte anti-terroriste sur laquelle ce pays a une expérience. Sur le plan économique, nous pourrions nous inspirer des bonnes pratiques d’Israël qui a construit une puissance technologique en favorisant le dialogue entre l’armée, les universités, la recherche, les entrepreneurs et les fonds d’investissement. Nous pouvons faire davantage ensemble dans ces domaines ».

Jérusalem, capitale d’Israël ?
«Tout État souverain et reconnu a le droit de choisir lui-même sa capitale ».

Nucléaire iranien :
«Je suis, de manière générale, défavorable à la prolifération nucléaire, y compris dans le cas de l’Iran. Ce serait un danger pour la stabilité régionale au Moyen-Orient ». À noter, toutefois, que le candidat avait déclaré à la télévision israélienne que l’Iran était un grand pays et à ce titre, méritait l’arme atomique, s’opposant donc à l’État-Major israélien des armées, dont la bombe iranienne est le pire cauchemar…

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