Alexis Lacroix : Choix existentiels

Israël et la France parviennent concomitamment à un tournant délicat de leur histoire. Après des années de « dépression démocratique », selon la judicieuse formule de Manuel Valls, la France se retrouve en butte à un choix quasiment existentiel : le choix entre des options qui vont façonner durablement l’idée que nous nous faisons de notre pays et de sa vocation. Notre ami, l’économiste Jacques Attali, souligne, depuis longtemps, la différence de psychologie et de projection dans le monde qui sépare les nations « maritimes » et les nations « continentales ». L’Angleterre ou le Portugal - et, depuis 1948, Israël, aussi - fournissent le modèle achevé de ces pays tournés vers le grand large, tandis que l’Allemagne constitue une épure fidèle des nations continentales, arrimées aux solides certitudes du sol. Dans le cours le plus intérieur de son histoire, la France conservatrice a plutôt sur-privilégié sa profondeur terrestre tandis que sa part plus ouverte, plus moderne, notamment sous la ...

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