Zemmour : reconquête ou débandade ?

La guerre en Ukraine semble bien avoir fait une victime col-latérale : Éric Zemmour. Avec ce zébulon d’extrême droite, il faut se méfier, car il a montré depuis plus de six mois une étonnante capacité de rebond. Il s’est ainsi remis d’un doigt d’honneur écœurant, de quelques révélations sur sa relation agres-sive aux femmes et, plus grave, d’une apparition indécente devant le Bataclan et de déclarations insoutenables sur le deuil de la famille Sandler, sans compter ses falsifications de l’histoire, du maréchal Pétain réhabilité au capitaine Dreyfus soupçonné. À chaque fois, le discrédit semble fatal, les sondages vacillent, mais le candidat repart à la hausse.Cette fois, néanmoins, pour s’être affiché en indécrottable thuriféraire de Vladimir Poutine et en inhumain contempteur des réfugiés ukrainiens, Éric Zemmour paraît fléchir de façon rédhibitoire. Il est, de plus, victime de trois autres phénomènes. D’abord, la fatigue : le candi ...

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