Yom Hazikaron : pour ne jamais oublier

« Un jour à l’école il m’a dit bonjour en souriant, depuis on ne s’était plus jamais quittés », confie Shani dont le fiancé, Marom, est tombé, sous les balles palestiniennes, à Jénine, pendant l’opération Rempart en 2002 . « Je me souviens des coups sur ma porte. C’était l’un de ses amis. Il m’a demandé de m’asseoir et m’a juste dit, Marom est mort. En même temps que pouvait-il me dire d’autre ? La première chose que j’ai faite est d’essayer de l’appeler sur son portable. Mais il n’a pas répondu. « Quand je vois mes amis se disputer avec leurs frères et sœurs, je me dis : si seulement j’avais encore mon grand frère pour pouvoir me chamailler avec lui », témoigne lui Lir le frère de Doron, tué lors d’une mission il y a 5 ans. Des frères et des sœurs que le ministère de la Défense vient de décider de reconnaître. Ils auront désormais droit au soutien consenti par les autorités. Financement du suivi psychologique, des frais d’études ou liés à leur bar-mitsva ou mariage. Haya a perdu son mari pendant la guerre de l’Indépendance et son fils pendant celle des Six jours. « Jamais la douleur ne s’estompe ». Tal n’aura jamais 20 ans. Il a sauté sur un engin explosif au Liban. Depuis, chaque jour, sa mère Ruth s’assoit sur le banc devant chez elle et l’attend, comme elle le faisait quand il était en vie. « Sait-on jamais », dit-elle sans y croire. Roy n’a que 13 ans quand son ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page