Yom Hashoah 2019 : Le passage de l’histoire au présent

Il sera de toutes les commémorations avec ses compagnons des Fils et Filles avec « la même conscience du devoir à accomplir », lui qui avec le Mémorial de la Déportation des Juifs de France a réalisé l’entreprise mémorielle la plus impressionnante qui soit en redonnant une identité, un visage et un nom aux 76 000 juifs déportés de France. Et il ne suffit pas des 24 heures de la lecture des noms ininterrompue, événement culminant et éprouvant des cérémonies de Yom Hashoah en France, pour arriver à bout de cette litanie des noms. Cette lecture, initiée par le rabbin Gabriel Farhi il y a presque trente ans, s’effectue selon un cycle de deux à trois ans pour que le nom de toutes les victimes soit prononcé.      Serge Klarsfeld sera aux commémorations et militera « jusqu’à (son) dernier souffle. Même sans savoir ce qui adviendra ». Car sur l’avenir de la mémoire et la transmission de l’histoire de la Shoah aux jeunes générations alors que les derniers témoins disparaissent, il est très pessimiste. « Il faut se battre comme des myopes sans savoir ce qui arrivera dans le futur et sans savoir ce qui adviendra après notre disparition », dit-il.   « La génération des enfants de déportés qui ont connu la période tragique, mourront sans savoir quel sera cet avenir. Pendant leur vie, ils se seront battus pour que le devoir de mémoire soit inscrit et que ceux qui ont disparu laissent une trace. Et ils ont laissé des traces. Le travail mémoriel effectué pendant ...

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