Yaël Naim : « Nous, Israéliens, souffrons d’envoyer nos enfants à l’armée pour mourir parfois »

Actualité Juive : Avec "Older" cherchez-vous à annoncer que vous approchez de la maturité ?Yaël Naim : Plusieurs raisons ont contribué au choix de ce titre. La chanson parle de ma grand-mère en train de partir. J'étais très préoccupée par ce départ d'un être et l'arrivée dans ma vie d'un autre. Older représente beaucoup de choses que j'ai eu à traverser, comme si j'étais au milieu d'un cycle de la vie. De plus avec David (son compagnon et batteur, ndlr) on vient de célébrer nos dix ans de collaboration donc on se sent older ensemble. A.J.: Votre nouveau disque est sorti au moment de Pessah. Une période qui célèbre la liberté. Est-ce voulu ? Une sortie de quelque chose?Y.N. : (Eclat de rire) Pas du tout, il est sorti il y a quelques semaines. Il y a des périodes de sorties en France et on était prêt. A.J.: Ecrire en anglais, c'est élargir la diffusion de la musique et des chansons, avez-vous l'intention de composer en français comme vous le faites en hébreu ou quelque chose vous retient-il ?Y.N. : J'ai été élevée en Israël de 4 à 21 ans, donc j'ai appris à lire et écrire en hébreu et en anglais. La musique que j'écoute est anglophone. En français, je ne suis pas sûre de mes mots ni comment je dois les utiliser. Peut-être qu'un jour j'aurai un déclic. Chaque langue apporte un autre type de musicalité et du coup d'autres mélodies.« Les artistes israéliens apportent des messages d'ouverture »A.J.: A propos de la belle berceuse "Ima" en hébreu et en créole avec Leyla McCalla, ...

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