Xavier Panon : « Il y a une part de mystère dans l’attachement de François Hollande à Israël »

Actualité Juive : Vous rapportez l’analyse d’un responsable du Quai d’Orsay pour qui Laurent Fabius « se situe dans la continuité des positions antérieures : méfiance envers l’Iran, sécurité d’Israël, fermeté envers Assad ».  Diriez-vous que Laurent Fabius a joué un rôle déterminant dans la position française sur le dossier nucléaire iranien ?  Xavier Panon : Il n’y a pas sur ce dossier deux positions, l’une qui serait celle de François Hollande, l’autre de Laurent Fabius. Les deux ont constamment travaillé en symbiose. Il se trouve que c’est Fabius qui avait la charge d’exprimer la fermeté française mais Hollande l’a tout autant exprimé. On a certes parfois eu le sentiment que Fabius était plus faucon que le président. Cela tient sans doute au discours du ministre, plus dur vis-à-vis de l’Iran. Est-ce le souvenir des attentats organisés en France par l’Iran dans les années 1980 lorsque Fabius en était le Premier ministre ? Est-il porteur d’un discours du Quai d’Orsay qui serait marqué par l’influence de certains conseillers jugés néoconservateurs ? Difficile à dire. Mais sur le fond, le président et son ministre sont sur la même ligne : la lutte contre la prolifération nucléaire et le refus de tout nucléaire militaire iranien. A.J.: Peut-on parler d’une expertise française sur ce dossier ?X. P. : Absolument. Il y a une expertise française à la fois diplomatique et militaire, avec la direct ...

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