Violence « Le Hamas joue avec le feu »
Il a suffi de quelques heures pour replonger Israël dans la réalité de l'été 2014. Avec quelques facteurs explosifs de plus. Le 10 mai, après une journée de violence sur le mont du Temple et aux abords de la vieille ville de Jérusalem, à 17 heures, le Hamas publiait un ultimatum : « L'ennemi a jusqu'à 18 heures pour évacuer l'esplanade des mosquées et le quartier de Sheikh Jarrah ». À 18h02, les sirènes retentissaient dans la capitale israélienne. Au loin, le son de plusieurs explosions confirmait que l'organisation terroriste avait tenu sa promesse. Dans les minutes qui ont suivi, d'autres salves ont visé l'ouest du Néguev et Ashkelon. Tout au long de la nuit, les heurts se sont poursuivis à Jérusalem-Est, où les émeutiers avaient salué les sirènes d'alerte par des salves d'applaudissements. Et depuis lundi, dans le sud, la routine terrible des bombardements a repris, frappant Ashkelon, Sdérot et les localités de l'ouest du Néguev. Plusieurs centaines de roquettes tirées en quelques heures de la bande de Gaza ont contraint les habitants à se cloîtrer dans les pièces fortifiées ou à se ruer à chaque nouvelle alerte à la recherche d'un abri. Les batteries de défense aérienne Dôme ...
