Vers un « plan C » pour suspendre la suspendre la menace nucléaire iranienne
L’administration américaine a opté pour une stratégie de conciliation sous condition avec l’Iran pour éviter le déclenchement d’une nouvelle crise internationale majeure. L’environnement actuel est favorable à la désescalade ». Cette confidence, lâchée par une source diplomatique à CNN, résume l'atmosphère du moment autour de la question iranienne, en particulier dans son volet nucléaire. À première vue, la compilation des informations publiées ces dernières semaines ne dessinait pas pourtant un paysage apaisé. Fin mai, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) annonçait que les stocks iraniens d’uranium enrichi, s’établissant à 4744,5 kg à la date du 13 mai, dépassaient de plus de 23 fois la limite autorisée par l’accord de 2015, le JCPOA. Si l’AIEA s’est déclaréesatisfaite des explications iraniennes concernant la découverte, en début d’année, de traces de combustible enrichi à 83,7%, très proche du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe, l’escalade décidée par le Guide suprême Ali Khamenei est incontestable. «Jusqu’à présent, l’Iran a acquis du matériel enrichi à 20% et 60% pour cinq bombes nucléaires, a averti le ministre israélien de la DéfenseYoav Galant, lors d’un déplacement à Athènes, le mois dernier. Les progrès iraniens et l’enrichissementà 90% seraient une grave erreur de la part de l’Iran et pourraient enflammer la région». « Les Iraniens ont arrêté depuis un moment maintenant, ils n’enrichissent pas l’uranium qui, à notre avis, est la ligne rouge», a tempéré, le 30 juin, le conseiller israélien à la sécurité nationale Tzahi Hanegbi, ajoutant qu’Israël ne s’était pas « rapproché » en conséquence d’une frappe militaire. Jérusalem ne se satisfait pas pourautant de la perspective d’un accord a minima, « informel », d ...
