Valls, l’ami d’Israël qui venait parler de paix

Après la loi El Khomri, le processus de paix. A l’aune du conflit israélo-palestinien, les soubresauts autour de la réforme du code de travail apparaîtront peut-être moins vertigineux aux yeux de Manuel Valls. Alors que François Hollande a annoncé mardi, sur Europe 1, et à la surprise générale, le report à l’été de la conférence de Paris sur le Proche-Orient, le Premier ministre va tenter, du 22 au 24 mai, de lever les résistances, principalement israéliennes, au réengagement de la diplomatie française dans ce dossier emblématique. La réception de Manuel Valls devrait être plus chaleureuse que celle réservée à Jean-Marc Ayrault, le week-end dernier. L’engagement de l’ancien maire d’Evry contre les nouvelles formes d’antisémitisme en France est apprécié côté israélien. Le chef du gouvernement se recueillera d’ailleurs, le 23 mai, au cimetière de Givat Shaoul, à Jérusalem, devant les tombes d’Ilan Halimi et des victimes des attaques terroristes contre l’école Ozar Hatorah de Toulouse, en 2012, et l’Hyper Cacher de Vincennes en 2015. Cela avant le traditionnel passage à Yad Vashem, ce qui traduit en creux la prise de conscience d’une évolution du combat : ces meurtres ont constitué autant de dates-clés de la radicalisation de la judéophobie en France, alimenta ...

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