Valérie Zenatti : L’écriture chevillée au corps

Elle est, depuis quelques années, la traductrice la plus reconnue pour son interprétation des textes. Certes, Valérie Zenatti est aussi célèbre pour ses 21 livres et ses scénarios à succès… Valérie Zenatti est enthousiaste de façon structurelle, de plus, son actualité la ravit. L’auteure et traductrice vient d’accueillir un doublé aux éditions de l’Olivier. Pour ses 30 ans, la célèbre maison réédite 30 œuvres, son roman Retard pour la guerre a été retenu dans la sélection française, tout comme sa traduction d’Histoire d’une vie d’Aharon Appelfeld pour l’étrangère. La série Possessions, co-écrite avec Sachar Magen, est diffusée sur Canal+. En ce moment aussi, la scénariste en prépare une autre avec le même acolyte, un récit lors de la crise du canal de Suez en 1956. Et après avoir rendu un scénario, à son rythme l’écrivaine concocte un prochain ouvrage.« Je peux cogiter trois ans et écrire en quelques mois voire quelques semaines », confie-t-elle. Ajoutons que cette acharnée de travail joue du violon quotidiennement et s’implique dans des spectacles musicaux. « J’aime l’union des voix et le rapport avec le public, une façon de respirer ensemble ». Quand on lui parle de son identité, la mère de deux enfants répond : « passionnée par le fait d’être juive ». Elle est née à Nice en 1970, 15 jours avant Pessa’h, de parents pratiquants, originaires d’Algérie. La légende familiale raconte que le soir du Seder, le bébé leva la tête pour écouter la Haggada. Poupon qui voit le jour à la clinique Santa Maria, boulevard Tsarevitch, juste en face de l’église orthodoxe. « J’aime beaucoup ...

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