Une militante infatiguable : Gilberte Behar nous a quittés

Elle soulevait des montagnes sans laisser paraître l’effort et c’est cette force, ajoutée à son sourire, qui demeure dans le souvenir de Gilberte Behar car cela éclaire sur ce qui guidait son dévouement pour la communauté : la recherche de la joie, du bien et de l’unité.    Petite-fille d’immigrants turcs, Gilberte Behar a été marquée par les années d’Occupation. Forte de caractère, elle cachait son étoile jaune sous son gilet et si elle voit le mal – les parcs et les squares lui sont interdits -, elle voit le bien aussi. Sa maîtresse d’éducation physique l’autorisant à garder son pull pendant les cours de gym. Une lumière dans la nuit.   Sa vie professionnelle a démarré au FSJU peu après sa création. Assistante de plusieurs directeurs généraux, elle est marquée par sa première grande mission auprès du Bureau d’information et d’orientation destiné aux réfugiés juifs d’Afrique du Nord dirigé par Pierrot Kauffmann. « Cela a été l’un des moments les plus intéressants de ma vie », confiera-t-elle pour le portrait qui lui est consacré dans le livre L’espoir en mouvement de Raphaël Elmaleh, sur les  50 ans de l’institution (Ed. Albin Michel).    « Pour moi, c’était une découverte. Auparavant, à part une amie, je n’avais jam ...

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