Une identité bien malmenée

La haine de soi. Voilà bien longtemps que les juifs pratiquent cette discipline. À force d’être persécutés et haïs depuis des siècles, à moins que ce ne soit juste pour faire carrière, il s’en trouve toujours quelques-uns pour vouloir plaire à tout prix à leurs ennemis en mêlant leur voix aux antisémites de tous bords, aujourd’hui aux anti-israéliens, crachant avec délectation sur leurs coreligionnaires et le pays de leurs ancêtres. Dernière en date Nathalie Portman qui, « à la lumière des crimes commis par cet État à Gaza », a cédé aux sirènes du BDS et refusé de venir en Israël recevoir un prix. Nul doute que son attitude l’ait rendue encore plus populaire auprès d’Hollywood et des médias...Le plus inquiétant toutefois est ce qui se passe dans les universités américaines. Surprenant dans un pays où la majorité de la population soutient Israël, que de nombreux campus parmi les plus prestigieux soient devenus depuis 10 ans le terrain privilégié de l’anti-israélisme, de l’antisionisme et de l’antisémitisme. Ces campagnes virulentes ne sont plus le seul fait de gauchistes « Students for Justice in Palestine » ou de radicaux islamistes « American Muslims for Palestine » et « Muslim American Society ». Elles sont aussi menées par des juifs se réclamant de JVP, « Jewish Voice for Peace », groupuscule étudiant juif d’extrême-gauche fondé en 1996 par trois juives de Berkeley. Il revendique 250 000 sympathisan ...

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