Une grande « mitsva » : sauver des vies humaines

Constatons tout d’abord qu’elle prescrit que “sauver la vie” passe avant “préserver le Shabbat”. Néanmoins, on ne saurait tuer pour sauver, ni abréger la vie sous prétexte que la mort est irrévocable. On doit aussi s’assurer qu’il y a bien “mort” ; d’où la question de principe : comment déterminer son moment précis ? Au Traité “Yoma”, nos Sages débattent de la question. Soit le cas d’un homme enseveli sous un tas de pierres. A Shabbat aussi on doit les retirer au cas où il vivrait encore, à moins qu’on sache pertinemment qu’il est déjà mort. Une fois le nez dégagé, prescrivent-ils encore, on doit chercher à savoir s’il y a “respiration”. Ainsi, l’absence de respiration est ce qui détermine la mort. Si les poumons cessent de fonctionner, le cœur cesse de battre puisqu’il est privé d’oxygène. Dans cet esprit, d’éminents décisionnaires ont prescript que la respiration et les battements du cœur – même par l’intermédiaire d’appareils médicaux – sont les signes que la personne vit encore. Conséquemment, on ne peut pas prélever sur elle des organes. Mais l’éminent rabbin Moshé Feinstein estime que par “respiration”, nos Sages ...

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