Une affaire française

Si deux des avocats de la famille Halimi ont décidé de se tourner vers la justice israélienne, cette affaire a surtout mis en exergue des carences de la justice française qu’il convient de combler. Une semaine après le rendu de l’arrêt de la Cour de cassation, Gilles-William Goldnadel et Francis Szpiner, deux des avocats de la partie civile, annonçaient leur décision de saisir la justice israélienne d’une plainte contre Kobili Traoré.C’est sur la base de l’article 13 de la loi pénale israélienne que ces deux défenseurs ont décidé d’agir. Cette loi permettrait de poursuivre les auteurs de crimes à caractère antisémite commis en dehors de son territoire. À condition, toutefois, que ces crimes n’aient pas été jugés dans le pays où ils ont eu lieu ou si la décision de la justice locale est jugée illégitime.L’avocat Gilles-William Goldnadel reconnaît qu’il s’agit d’une démarche entamée « en désespoir de cause ». ...

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