Un parfum de guerre : L’étau iranien se resserre
La chaleur écrasante de cette fin d’été met les nerfs à rude épreuve. Les informations sur de mystérieuses explosions du Liban à l’Irak ne font rien pour calmer les esprits. Le 26 août, le président libanais Michel Aoun n’hésitait pas à qualifier de « déclaration de guerre » un raid de drones attribué à Israël survenu la veille au sud de Beyrouth, dans un quartier tenu par le Hezbollah. Un peu plus tard, une autre attaque avait visé une base de l’est du Liban, point de transfert d’armes pour la milice chiite ou centre du FPLP, les versions diffèrent. Dans la soirée du 25 août, c’est un Hassan Nasrallah souriant mais un peu tendu qui était apparu à la télévision libanaise pour avertir Israël : le Hezbollah saurait « défendre l’espace aérien libanais » et pas question de laisser le Liban « devenir un nouvel Irak ». Même si ce n’est pas exactement ce que le chef de la milice chiite avait en tête en faisant cette comparaison, c’est aussi en Irak qu’Israël a apparemment frappé au cours de l’été, parce que là aussi, l’Iran exploite un pays à la souveraineté fragilisée pour étendre et renforcer son réseau d’arsenaux et de bases avancées d’où il p ...