Un monde commun

En 2013, le philosophe Alain Finkielkraut publie l’un de ses essais les plus personnels et les plus polémiques : L’identité malheureuse. Le cœur irradiant de son inquiétude ? Ce qu’il lui apparaît comme une désaffection grandissante – pire : un désamour pour la France. Pour la singularité de son modèle, son école, sa langue, son héritage de nation littéraire. Le mécontemporain l’avoue, il a le « blues ». Car le pays envers lequel lui, l’enfant d’immigrés polonais, a conçu une gratitude précoce, ne suscite plus qu’indifférence et sarcasme. Un constat partagé, sauf par le quotidien « de référence », Le Monde, avertissant ses lecteurs : « Finkielkraut attise le brasier identitaire. Au risque de se brûler ». Qu’importe ! Sept ans plus tard, après tant d’années où notre « monde commun » a glissé dans le shaker des forces centri ...

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