Un grand tournant pour l’Etat hébreu

La guerre de 1973 a durablement recomposé le paysage politique israélien. La guerre de Kippour a-t-elle conduit à la victoire de la droite ? Si ce n’est pas le seul facteur, on ne saurait en sous-estimer l’importance dans le processus qui a permis l’arrivée au pouvoir du Likoud en 1977. La guerre avait été largement perçue comme un échec : celui de l’échelon militaire qui n’a pas su lire la menace, celui du pouvoir politique qui a été pris de court, celui d’un aveuglement général après l’ivresse de la victoire de la guerre des Six Jours. Dans la conscience israélienne, une brèche s’est formée. Si Tsahal restait invincible, la direction du pays, elle, n’était pas infaillible. Et la critique devait s’exprimer. Elle a débuté par celle d’un homme seul, Moti Ashkénazi, le réserviste qui a campé sous les fenêtres de la présidence du Conseil pour réclamer la démission du gouvernement. Jusqu’à ce que sa protestation trouve un écho public et conduise à la nomination de la Commission Agranat. La commission d’enquête d’État a conclu à la responsabilité du chef des renseignements militaires et du chef d’état-major de Tsahal sur les mois qui ont précédé le déclenchement de la guerre et les tr ...

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