Un deuil porteur d’espoir

La joie, comme on le sait, est un principe déterminant du judaïsme. A son propos, les Maîtres du Hassidisme affirment qu’elle n’est pas une mitzva, au sens propre du terme, mais que les effets qu’elle produit sont plus grands que la mitzva qu’elle accompagne. Elle doit imppégner notre vie juive tout au long de la journée pour lui donner une impulsion vivifiante. Dès lors, quelle place doit-on lui donner durant les Trois semaines, une période qui rappelle le deuil des deuxTemples ?En peu de mots, on peut donner cette explication : chez les nations, le deuil exprime la douleur d’une perte qui entraînera une sacralisation du passé. Il marque l’absence. Sans plus. Pour le judaïsme, il en va tout autrement. Bien sûr, on ne peut oublier le passé mais le deuil doit être une projection vers l’avenir pour effacer les causes du deuil et construire un avenir nouveau. Cette opportunité extraordinaire d’une réparation possible doit susciter en nous une grande joie. Alors, comme le dit le Zohar, les pleurs seront d’un côté du cœur et la ...

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