Un Colloque rend hommage à André Neher, figure majeure du judaïsme contemporain

André Neher voit le jour en 1914 à Obernai, petite ville d’Alsace où son père en est le Parness, le président, très actif de la communauté. Élevé dans un milieu religieux, il grandit dans le respect des autres croyances. Les rabbins Armand Bloch, Julien Weill, Jérôme Lévy et Joseph Bloch, tous formés au Séminaire Hildesheimer de Berlin dans la mouvance de la néo-orthodoxie, assurent sa formation religieuse. André s’oriente vers des études universitaires d’allemand et en parallèle, prend des cours de piano car depuis l’enfance il aime la musique comme une façon autre d’exprimer ses sentiments. Profondément enraciné dans la double tradition française et juive, résolument Français et naturellement juif, André Neher poursuit également des études hébraïques, bibliques et talmudiques dans le cadre de la synagogue orthodoxe de la rue Kageneck de Strasbourg puis à la yeshiva Ets Haïm du rabbin orthodoxe Éliahou Botschko à Montreux. Ainsi s’opère en lui la synthèse de deux univers complémentaires dans le respect de la culture française et de la religion mosaïque qui s’enrichissent mutuellement.En septembre 1939, la famille Neher doit évacuer Strasbourg. André, mobilisé, est réformé après deux mois de service et rejoint alors sa famille. Retranchée en zone non-occupée, la famille Neher se concentre sur l’étude du judaïsme. En pleine « mutation », l’Alsacien pro ...

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