Un 31e dîner du CRIF empreint de gravité
Une atmosphère particulière régnait en ce 31e dîner organisé par le CRIF depuis sa création par Théo Klein en 1985, celle de la gravité et de l’impression qu’une époque se clôt alors qu’une autre encore indéfinissable s’ouvre au sein du judaïsme français.Près de 850 personnes y assistaient de tous horizons : non-juifs et juifs, politiques, religieux, institutionnels, communautaires, artistes, people, quidams et curieux, dont il serait fastidieux et forcément arbitraire de citer des noms. Tous se sont retrouvés à l’Hôtel Pullman-Montparnasse afin, de l’extérieur de la judaïcité, de témoigner de sa solidarité envers les Juifs français particulièrement affectés par le contexte d’antisémitisme ou de l’intérieur de la communauté de tenter de ressentir quels pourraient être les espoirs témoignant d’un avenir radieux.C’est ainsi qu’après un cocktail où les salutations et les accolades étaient de rigueur, le dîner s’est poursuivi avec, pour débuter, la projection d’un clip qui rappelait les actions du CRIF : fédérer, communiquer, échanger, agir et rassembler. Le discours du président du CRIF, Roger Cukierman, le dernier d ...