Tzipi Hotovely: « Surveillez les centaines de millions d’euros versés à l’AP! »
Rares sont les observateurs à considérer que la politique extérieure d’Israël échappe à Binyamin Netanyahou. Au lendemain des élections législatives de mars dernier, le Premier ministre israélien avait décidé de conserver le portefeuille des Affaires étrangères, pour garder la main sur sa diplomatie et surtout en vue d’en faire une monnaie d’échange avec un éventuel partenaire de coalition, l’ancien titulaire du poste Avigdor Lieberman, du parti Israël Beitenou, ou le travailliste Yits’hak Herzog. Nonobstant son poids relatif dans la définition des options diplomatiques de Jérusalem, la visite à Paris, jeudi 17 décembre, de la vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, ne manquait pas néanmoins d’intérêt. Après plusieurs contributions dans les médias israéliens et une élection à la Knesset en 2009, cette ambitieuse ministre de 37 ans incarne aujourd’hui la nouvelle génération du Likoud au sein duquel elle défend des positions nationalistes-religieuses. Avec une liberté de ton qui l’amène parfois assez loin de la ligne défendue par le gouvernement auquel elle appartient. Sa sortie fin octobre sur l’avenir du Mont du Temple (« Je rêve de voir le drapeau israélien flotter sur le Mont du Temple. C’est le lieu le plus saint du judaïsme au cœur même de notre capitale »), en plein ...
