« Travaillez plus pour vivre mieux »: l’apport du judaïsme?

Le travail a longtemps été considéré comme une corvée, voire comme une malédiction. La civilisation gréco-romaine voyait dans le travail une activité inférieure, qu’il fallait abandonnée aux esclaves. Etymologiquement le mot travail vient du latin tripalium, sorte d'instrument de torture à trois pieds. Travailler, signifie peine et malheur, un passage obligé pour se nourrir, se vêtir et vivre sous un toit.Selon certains historiens, ce n'est qu’à partir de la Renaissance que l’on trouve des idées nouvelles sur l’idéal que le travail pouvait représenter : une voie d'accès à l'authenticité et à la gloire. A la fin du 18ème siècle dans les écrits de penseurs tels que Benjamin Franklin, Denis Diderot ou Jean-Jacques Rousseau le travail devient une façon de s’accomplir et fait naître un sentiment de fierté. Thomas Jefferson troisième président des Etats-Unis d’Amérique, et rédacteur de la déclaration d'indépendance est l’un des premiers à  introduire la notion de mérite au travail avec une apologie de l’effort. Au 19ème siècle la notion de travail s’inscrit comme une vertu à promouvoir. Il est alors considéré comme l’acte d’expression et de création de l’intelligence humaine, source d’épanouissement individuel et outil majeur de civil ...

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