Transmettre le flambeau de la mémoire

« On ne pouvait pas tirer comme ça la manche de quelqu’un pour aller lui raconter des histoires horribles ». Le mot d’Henri Borlant, unique survivant des 6 000 enfants juifs de France déportés, dit bien à quelles barrières de silence ont été confrontés ceux qui sont revenus de « Pitchipoï ». Depuis, les témoignages ont émergé et l’on doit à l’œuvre de Claude Lanzmann un mot qui nomme cette mémoire autant qu’il l’incarne : « Shoah ».Mais les années passent, et bientôt plus personne ne tirera le silence par la manche ou relèvera la sienne pour montrer le tatouage de l’infamie. Symbole douloureux en devenir, l’allumage des six flambeaux – six flambeaux pour les « Six Millions » – lors des cérémonies officielles du Yom Hashoah qui est conjointement réalisé par des survivants et des enfants. Mais bientôt, les mains lisses ne serreront plus ces mains ridées…La difficulté des nouvelles générations face à un « trop plein » de mémoireLes témoignages ont toutefois été recueillis, et les faits historiques, établis. D’ailleurs, qui visite le Mémorial de la Shoah se trouve davantage face à des historiens qui recoupent les faits que dans un temp ...

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