Tollé à Jérusalem, embarras au Quai d’Orsay

C’est une résolution anti-israélienne au ton particulièrement dur qui a été votée le 14 avril dernier par le Conseil exécutif de l’Unesco. Présenté par un groupe de pays arabes (Algérie, Egypte, Liban, Maroc, Oman, Qatar et Soudan), le texte consacré en grande partie à la question de Jérusalem multiplie les accusations contre Israël : les fouilles archéologiques réalisées par « la puissance occupante » seraient illégales, le statu quo en vigueur sur les lieux saints serait gravement menacé, la liberté de culte des musulmans serait violée, les fidèles, les imams et même les prêtres chrétiens seraient constamment agressés... A en croire le texte adopté, l’imagination diabolique des Israéliens les pousserait à installer de « fausses tombes juives » dans les cimetières musulmans de la ville pour mieux spolier les ayants-droit légitimes.Dans la meilleure tradition négationniste arabe, la résolution dénie également aux Juifs tout lien avec la ville sainte. Elle désigne le Mont du Temple par sa seule appellation islamique (« Haram al Sharif ») et condamne l’aménagement d’un nouvel emplacement de prière juive sur l’esplanade du Kotel, baptisée pour la circonstance « Place Al-Buraq », ...

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