Thomas Snegaroff : « Hillary Clinton mesure la complexité du Proche-Orient »

Actualité Juive: Quelle est la vision d’Hillary Clinton sur le Proche-Orient ? Thomas Snegaroff : La grande tendance veut que la politique étrangère pèse peu sur le choix des électeurs. En revanche, le Proche-Orient a un impact sur la campagne, pas tant pour le détail des prises de position, mais plutôt parce que les Américains considèrent que les Etats-Unis ont un devoir de solidarité et de soutien vis-à-vis d’Israël. Cela fait partie de l’imagerie traditionnelle d’un président américain. Pour cette campagne, Hillary Clinton reste dans les clous de la diplomatie américaine. En tant que secrétaire d’Etat (2008-2012), elle avait imposé un moratoire sur la construction israélienne en Cisjordanie.A.J.: On l’a entendu néanmoins parler d’« autonomie » palestinienne plutôt que d’indépendance…T. S. : Il est vrai qu’elle est un peu fluctuante sur la question. Elle manque de précision. Pour elle, l’autonomie constitue l’étape précédant l’indépendance. Hillary est une grande pragmatique. Son réalisme, c’est de dire que si on place le curseur trop haut, rien ne se passera. Elle a en tête l’échec de Bill Clinton dans ce dossier et se montre moins ambitieuse que lui. Elle ne partage pas la vision utopique présentée par Obama au début de son premier mandat. C’est pour cette raison qu’elle n’annonce pas que la paix sera trouvée dans tant d’années ; elle mesure la complexité de la question. Et elle sait que ce n’est pas l’A ...

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