Tal Ben-Shahar : « On peut devenir leader malgré soi »

Actulite Juive : Vous commencez votre livre en distinguant la pensée positive de la psychologie positive. Pourquoi et où se situe la différence ? Tal Ben-Shahar : Jusqu'à ce que la psychologie positive n’apparaisse comme discipline, le sujet du bonheur au sens de l'amélioration de la qualité de vie était largement dominé par la « pop-psychologie ». Dans les livres et les ateliers de développement personnel, il y avait beaucoup de plaisir, de croyances et de charisme mais relativement peu de substance : comment être heureux en cinq étapes, trouver l’amour en quatre, réussir au travail en trois. Au fil des ans, on s’est aperçu que ces promesses ne tenaient pas la route et le public est devenu cynique sur le développement personnel. La pensée positive est une croyance : si je pense et je visualise des choses positives, j’ai plus de chances qu’elles arrivent. La psychologie positive au contraire cherche à comprendre d’un point de vue scientifique comment renforcer nos émotions positives pour favoriser la chance elle-même. Dans le monde universitaire, quantité de recherches sont faites de façon rigoureuse sur la science du bonheur.  A.J.: A vous lire, le développement d’un leadership heureux passe par la psychologie positive et en même temps, à vous lire aussi, c’est un art plutôt qu’une science. Que faut-il comprendre ? T. B.-S. : Je pense oui que le leadership est plus un art qu’une science et une part de l’art qu’est le leadership est la capacité à créer les conditions qui favo ...

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