Syrie : un repli sans regret ?

On n'humilie pas impunément les Etats-Unis. A son habitude, c'est sur la messagerie Twitter que le président Trump a réagi au camouflet que son homologue turc a infligé la semaine dernière à John Bolton, le conseiller américain à la Sécurité Nationale, qu'il avait refusé de recevoir lors de son passage à Ankara. « Nous anéantirons économiquement la Turquie si elle attaque les Kurdes », avertissait-il le 14 janvier. C'est évidemment la Syrie qui est au cœur de cette nouvelle prise de bec entre Washington et Ankara. Le chef de la Maison Blanche a aussi confirmé que le retrait « qui n'a que trop tardé » des troupes américaines de Syrie, avait commencé. Les autres acteurs régionaux et occidentaux qui espéraient encore un revirement américain vont donc devoir s'adapter à cette nouvelle réalité. Donald Trump reconnaît à demi-mots que ses alliés kurdes sont les premiers menacés par son repli, qui va les laisser à la merci de Recep Tayyip Erdogan. Mais il ne veut plus d'une « guerre sans fin » qui bénéfic ...

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