Syrie : après l’Amérique, le déluge ?

Décidément, Donald Trump aime surprendre. C'est en Irak qu'il s'est rendu le 26 décembre, à la rencontre des troupes américaines pour défendre sa politique isolationniste et s'expliquer sur sa décision de retirer ses soldats de Syrie.   « Nous ne sommes plus des pigeons, les gars ! », avait-il lancé aux troupes qui le recevaient, ajoutant que la présence américaine en Syrie « n'était pas indéfinie, et qu'il n'avait jamais été question qu'elle soit permanente ». Ce repli stratégique du président républicain n'est en réalité que la suite d'un désengagement du Proche-Orient initié par son prédécesseur, mais il n'en inquiète pas moins les alliés des Etats-Unis.Les Kurdes, qui ont été la première ligne de la force de frappe américaine en Syrie contre Daech sont évidemment les plus préoccupés. Ils ont même commencé à négocier avec le régime d'Assad et accepté que les troupes du président syrien entrent dans le secteur de Manbij sous leur contrôle. Ce rapprochement subit est un choix par d ...

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