Sur l’Iran, une ligne ferme en pointillés
Les pourfendeurs des ambitions hégémoniques de l’Iran ont perdu un allié de poids au sein de l’administration Trump avec le départ du « faucon » Michael Flynn. Démis de ses fonctions pour des échanges illicites avec l’ambassadeur russe à Washington, pendant la période de transition du pouvoir, le général Michael Flynn connaît depuis lundi son successeur au poste prestigieux, bien qu’à l’influence fluctuante, de Conseiller à la sécurité nationale : Herbert Raymond McMaster. Ce général de 54 ans, toujours en activité, s’est distingué lors des deux guerres d’Irak (1991 et 2003) pour son ingéniosité tactique et bénéficie d’une réputation de brillant stratège au sein des cercles militaires américains. La question iranienne semble à ses yeux moins prévalente que chez son prédécesseur, adepte d’une approche plus idéologique de la lutte contre le régime chiite. Dans une tribune au Wall Street Journal, en mars 2016, M. McMaster avait néanmoins pointé le rôle déstabilisateur de l’Iran « en soutien aux groupes terroristes et aux milices à travers le Moyen-Orient ». Quel sera son poids dans la définition de la p ...