Splendeur et misère de Benny Gantz

Il lui aura fallu deux ans pour atteindre le sommet et consommer sa chute. Benny Gantz n'est pas le premier militaire à se fracasser sur les récifs de la politique israélienne, mais il est peut-être celui qui l'aura fait le plus vite. Tout avait pourtant bien commencé. Fin 2018, celui qui fut chef d'état-major de Tsahal de 2011 à 2015, annonçait son entrée dans l'arène politique. Avec son nouveau parti « Résilience pour Israël », Benny Gantz visait le centre de l'échiquier et passait une première alliance avec Moshe Yaalon, un autre ancien chef de l'armée, avant de s'unir avec le parti centriste de Yaïr Lapid. Ensemble, ils recrutaient un troisième général, Gabi Ashkenazi, qui fut lui aussi à la tête de Tsahal. C'est ce « cockpit » qui montait la liste commune Bleu Blanc avec Benny Gantz à sa tête, et se lançait dans la course électorale. Les scrutins de mars et septembre 2019, où Bleu Blanc était pourtant arrivé en tête, n'avaient pu déboucher sur un accord de coalition, contraignant les Israéliens à retourner aux urnes une troisiè ...

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