« S’occuper de tous les blessés, sans distinction »

« Il était normal que nous soyons là pour tout le monde : c’était une réaction naturelle de solidarité ». La voix posée du rabbin Mickaël Journo, aumônier général israélite des hôpitaux de France, ne refuse pourtant pas longtemps un aveu douloureux : « Depuis un an, tout ce qui était de l’ordre de la théorie est passé à la pratique ». Au soir des attentats du 13 novembre, les aumôniers israélites s’étaient déplacés dans tous les hôpitaux où les blessés étaient acheminés. Le 14 juillet, Nice les a de nouveau vus sur le front. « Dès que la nouvelle de l’attentat est tombée, raconte-t-il, j’ai aussitôt mobilisé les aumôniers des hôpitaux en poste à Nice et sur toute la Côte d’Azur, mais aussi à Marseille. Nous avons fait envoyer des laissez-passer à tous nos aumôniers qui étaient bouclés dans le périmètre de sécurité pour qu’ils puissent intervenir et accéder aux hôpitaux où les blessés étaient transportés ». En plus des aumôniers, des bénévoles de la communauté juive de Nice et des cadres communautaires ont été dépêchés. Des personnes qui avaient suivi des formations spécifiques. C’est cela, « le théorique passé à la pr ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page