Shmuel Trigano: Face au terrorisme, la compassion n’est pas une politique

Je m'apprêtai à écrire sur la célébration des Accords d'Evian, que François Hollande a désormais instituée chaque 19 mars, quand se sont produits les massacres de Bruxelles. L'image la plus forte que je retiens de cette période, c'est pourtant le spectacle de la ministre des affaires étrangères de l'Union Européenne, Federica Mogherini, s'effondrant en larmes à Amman dans les bras du ministre jordanien, à l'évocation de ce drame. Ce jour-là, l'Union Européenne a signé son déclin, révélant au grand jour son désarroi devant la ruine de sa politique arabe et musulmane. Le discours convenu sur l'islam, les réfugiés, l'antisémitisme, Israël a volé en éclats à l'épreuve des faits actuels. Après avoir favorisé les Frères musulmans sur la scène internationale puis sur son sol et dans ses sociétés, l'Union européenne a permis, sous couvert de multiculturalisme et de célébration du caractère démocratique de l'islam, que se constituent des États dans l'État d'où émanent désormais des actes de guerre difficilement maîtrisables tant ils surgissent de tous côtés. La négligence coupable de la Belgique de ce point de vue éclate aujourd'hui au grand jour. Depuis 15 ans, les observateurs sont témoins de la façon dont le pouvoir et les médias de ce pays ont laissé se développer un antisémitisme et un islamisme virulents, sous couvert d'un "progressisme" utopique. Et l'Union Européenne elle même n'a-t-elle pas toléré pendant longtemps que la menace de l'islamisme p ...

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