Shalom haver !

Le 26 novembre 2013, Arik Einstein, le chanteur le plus populaire d’Israël, s’est éteint. Sept années ont passé et son souvenir est toujours intact. Quelques mots encore pour ne l’oublier jamais… J’ai grandi avec Arik Einstein, ce qui peut paraître paradoxal pour une petite fille bien rangée de la Diaspora dont les grands-parents écoutaient encore des chansons yiddish, en pensant à ce monde englouti qu’ils ne reverront plus jamais. Mon univers est alors en noir et blanc. J’ai à peine neuf ans et mon père, amoureux d’Israël, rapporte un disque de son premier voyage. On est en 1967, après la guerre des Six Jours, le pays explose et il est alors pour beaucoup de nations un modèle – en raison de sa jeunesse, de sa modernité. Sur la couverture de cet album gris, deux hommes se regardent, une fille blonde est adossée à l’un d’eux : il est écrit en violet The High Windows… Bien sûr, c’est Arik Einstein et son groupe, Shmulik Kraus et Josie Katz. On le reconnaît à sa noire chevelure et à ses traits fins, si fins, qu’il gardera au fil des ans. Même si sa chevelure blanchit, son visage sans aucune ride conservera la marque de la jeunesse reflet de son âme pure.A cette époque, il est déjà un acteur de cinéma confirmé, et joue ...

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