Shaï Maestro : « Nous venons pour jouer, notre drapeau n’est pas celui d’un pays mais celui de la musique »

Actualité Juive : Vous êtes désormais à la tête de votre propre formation. Comment vous sentez-vous comme leader après avoir été membre d'un groupe dirigé par Avishaï Cohen ?Shaï Maestro : Je ne me sens pas comme le chef parce que nous constituons une sorte de famille. Chacun de nous partage les différents aspects du groupe. Par ailleurs, l'ensemble de l'équipe est incroyable qu'il s'agisse du management, du booking ou de la production. Chacun assure ses responsabilités. Je fais de mon mieux pour conserver ces relations même si c'est à moi que revient de prendre en dernier lieu les décisions. A.J. : Comment avez-vous rencontré vos musiciens et constitué le groupes ?S.M. : Je connais le batteur Ziv Rhavitz depuis mes 16 ans. Nous nous sommes rencontrés lors d'un stage musical d'été à New York pour lequel j'avais obtenu une bourse. Le pianiste avec lequel il travaillait s'est absenté un moment et je m'y suis mis en attendant son retour et nous avons joué « Automne leaves ». Je l'ai retrouvé quand je me suis installé à New York. Plusieurs années plus tard alors que j'accompagnais une formation au Pérou, Jorge Roeder qui allait lui aussi s'installer à New York, était dans le public. Lorsque j'étais sur le point de constituer mon trio Ziv m'a proposé de rencontrer Jorge et sa contrebasse à l'occasion d'une session entre nous. Cela a été immédiatement un déclic spécial pour chacun de nous et j'ai senti qu'il fallait que ce soit ces musiciens. A.J. : Cela veut-il dire que lorsque vous composez, vous le faites en fonction du jeu de vos musiciens ?S.M. : Effectivement, j'a ...

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