Sarah Halimi : un déni d’antisémitisme
« Elle avait 65 ans, elle était directrice de crèche, juive. Sarah est morte le 4 Avril dernier à Belleville, battue à mort et défenestrée par un jeune musulman radicalisé. A l’indécence de ce meurtre s’ajoute l’indifférence ». Ces mots sont ceux d’une femme politique qui s’émeut de l’assassinat de Sarah Halimi dans la nuit du 3 au 4 Avril dernier. Cette femme politique n’est pas française, elle est belge et eurodéputée, elle s’appelle Frédérique Ries. Force est de constater que depuis cet assassinat précédé d’insultes antisémites quotidiennes, de torture puis de défénestration, la classe politique française a été silencieuse jusqu’au plus hautes autorités de l’Etat de la mandature précédente ou actuelle. Certes très rapidement le Procureur de Paris, François Moli ...