Sarah Barukh : « Trouver du sens dans le non-sens »

Actualité Juive : Pourquoi avoir choisi de revenir sur cette France des années 1940 à travers les yeux d’une petite fille ? Sarah Barukh : J’avais très envie de créer un décalage entre la gravité de cet épisode historique et le regard innocent d’une petite fille. Les adultes ont tendance à anticiper le malheur, à ajouter de la tristesse. Un enfant apporte de la fraîcheur. A.J.: Dans ce monde miné par la violence et la peur, Alice cherche à « marcher tout droit », à la recherche d’une forme de normalité, comme toutes les petites filles de cet âge. Mais cette innocence est-elle envisageable devant le chaos, global mais aussi familial ?S. B. : Je souhaitais parler de la désillusion à un niveau général. Pendant la guerre, la plupart des enfants cachés ont imaginé un monde parfait auquel on accéderait une fois la guerre terminée. Alice imaginait qu’une maman très belle, élégante, viendrait bientôt la chercher. Or les choses ne vont pas du tout se dérouler comme elle l’avait e ...

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