Sammy Ghozlan : Il est temps que la France mette un terme à sa politique arabe absurde et improductive
« Israël, notre ami, notre allié". C'est ce que le général de Gaulle déclare à David Ben Gourion en 1960. Mais sept ans après, suite à la victoire d'Israël sur les armées arabes de Jordanie, de Syrie et d'Egypte, qui ont agressé ce petit pays, le même de Gaulle se détourne d'Israël, fait des déclarations inspirées de l'antisémite Maurras, qualifiant les Juifs de "peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur". C'est l'occasion pour lui d'engager cette politique arabe escomptant rivaliser avec les USA. Défaite en Indochine, débarrassée de la "guerre d'Algérie" et de son image pesante de puissance coloniale, la France change de politique. Pour prouver aux Arabes sa bonne volonté, de Gaulle impose un embargo total sur les armements destinés à Israël alors que la France en est le principal fournisseur. Ses successeurs lui emboîtent le pas. Giscard d'Estaing fonde l'Institut du Monde Arabe, inauguré par François Mitterrand et dont les juifs sont exclus. Pour satisfaire les pays arabes et se protéger du terrorisme international, les diplomates français jugent que la meilleure façon d'attirer leur sympathie en même temps que leurs pétrodollars, est de soutenir la cause palestinienne. On assiste à un glissement irrémédiable. Les Palestiniens deviennent les nouveaux opprimés, Israël est présenté comme le pays colonisateur et l'oppresseur. On accueille l'Ayatollah K ...
