Robert Wistrich (Zal), l’homme qui explorait les racines de la haine antisémite

Avec la disparition du grand historien israélien Robert Wistrich (1945-2015), professeur à l’Université Hébraïque de Jérusalem et à l’Institut Universitaire d’Etudes Juives de Paris, le monde savant perd l’une de ses figures majeures dans le domaine de l’histoire du judaïsme et plus particulièrement dans l’exploration des racines du mouvement sioniste et de l’antisémitisme dans toutes ses formes et lieux. Il était le directeur du Centre Vidal Sassoon d’Etudes sur l’antisémitisme, le plus important laboratoire mondial de recherches et d’enseignements sur cet inquiétant phénomène historique.Comme ses éminents prédécesseurs, Léon Poliakov, Saul Friedlander et Norman Cohn, Wistrich, en homme de science rigoureux et lucide voyait dans l’antisémitisme une troublante constellation affective, intellectuelle et sociale où s’entremêlaient la haine de l’autre, le mépris d’un groupe déclaré inférieur et nocif, le soupçon morbide des prétendus agissements malfaisants du peuple d’Israël, la volonté d’exclusion du peuple juif de la scène de l’histoire, la pulsion meurtrière du génocide, les fantasmes et les rumeurs des conspirations, espionnage, crime rituel, profanation, exploitation... tout un arc-en-ciel polychrome d ...

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