Robert Redeker : « Sans la mort, pas d’histoire ni d’évolution »

Actualité Juive : La mort est davantage une chance qu’une punition, expliquez-vous dans votre nouvel ouvrage. Comment arrivez-vous à cette conclusion ?Robert Redeker : Pour l’homme seulement, la mort est un mystère. Le désarroi devant la disparition est à la source de la pensée et de la conscience. De ce fait, à travers l’interrogation qu’elle suscite, elle est ce qui a arraché l’homme à la condition animale, ce qui l’a séparé des autres espèces vivantes, lui fournissant l’occasion de la découverte de soi. Sans la mort, pas de culture. Pas d’histoire, pas d’évolution. Mais aussi : pas de génération, pas de parents, pas d’enfants, donc pas tous les sentiments qui y sont liés, et par conséquent pas l’amour. L’amour est lié au désir d’immortalité : tout « je t’aime » veut l’être pour toujours, défi lancé par le cœur à la mort.  A.J. :  Votre livre ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page