Robert Castel : « La musique est ma deuxième religion »
Actualité Juive : Vous avez tourné dans le film d’Ivan Attal, « Ils sont partout ». Vous campez le personnage du père de Dany Boon. Robert Castel : Le tournage s’est très bien passé. J’ai pris beaucoup de plaisir. C’est un film très fort en termes de scénario. A mes yeux, ce long métrage devrait susciter un tremblement de terre. Une vraie prise de conscience.A.J.: Au cours de votre carrière, vous avez interprété une myriade de seconds rôles. Quels sont vos meilleurs souvenirs ?R. C. : Je me pose la question. Ce n’est pas facile d’y répondre. Au théâtre, j’ai le souvenir de la création de « La famille Hernandez » en 1957. Les critiques furent extraordinaires. Plusieurs films m’ont aussi marqué : « L’insoumis » (1962) avec Alain Delon, « Deux hommes dans la ville » (1972) avec Alain Delon et Jean Gabin, « Le complot » (1972) ou encore « Dupont-Lajoie » (1974).A.J.: Que représente la musique dans votre vie ?R. C. : C’est ma deuxième religion. Elle fait partie de mon être du matin au soir. J’ai attrapé le virus très jeune, grâce à mon père, Lili Labassi, véritable maître de la musique arabo-andalouse. Je jouais avec lui dès l’âge de 5 ans. La musique est dans mon ADN. Quand je me coupe, il y a des notes de musique qui ...