Richard Prasquier : Yom Haatzmaout la-bas, ici et ailleurs

L’orateur termine la lecture du « Magásh ha-késef », le  Plateau d’argent , célèbre poème que Nathan Alterman a écrit en écho à la phrase de Chaim Weizmann après le vote de l’ONU de novembre 1947: « Aucun Etat n’est offert sur un plateau d’argent ». Les deux jeunes gens du texte solennel représentent les 23 544 soldats d’Israël morts au combat ainsi que les 3 117 victimes du terrorisme. Silence recueilli. Il est 20 heures, ce 1er mai 2017. Lentement, le drapeau bleu et blanc remonte dans sa hampe. Quand il  parvient au sommet,  dans tout le pays le même cri: « Lehaïm ! », A la vie ! Brusquement les énergies explosent et la joie éclate: Yom Hazikaron, le jour du souvenir, laisse la place à Yom Haatzmaout, le jour de l’Indépendance.Il faut avoir vécu  en Israël et en Israélien ces deux journées, comme nous l’avons fait pour la Conférence annuelle du Keren Hayesod, pour sentir comme ce pays est puissamment et sereinement solidaire. Tout ce peuple dans les cimetières militaires, tel celui de Givat Shaul pour la région de Tel-Aviv, où la tombe du jeune soldat côtoie, identique, celle du général, où les camarades de Yael Yekoutiel, 20 ans, écrasée par un terroriste le 8 janvier 2017, pleurent à son souvenir. Mais ils iront le soir faire la fête, victoire de la vie s ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page