Richard Prasquier : « La solidité d’Israël est la meilleure réponse aux délires antisémites »

Actualité Juive : Vous avez décidé de passer le flambeau à Judith Oks et Dan Serfaty après avoir accompagné la renaissance et le développement du Keren Hayessod en France depuis 2013. Quelles raisons ont motivé votre décision ? Richard Prasquier : D’abord, il ne faut pas s’éterniser dans un poste. A se croire irremplaçable, on se ferme à la discussion, on fait de sa fonction le déterminant essentiel de sa vie intérieure et relationnelle. Cela s’applique à la pathologie de certains dirigeants politiques, comme des fonctions les plus modestes. C’est un petit défi qu’on se lance à soi-même que de quitter un poste valorisant, mais pour avancer dans le chemin de notre vie, nous avons besoin de défis et de changements.Ensuite, c’est un devoir que de faciliter la transmission. Je voulais quitter la présidence au meilleur moment : je suis heureux de partir alors que le Keren Hayessod fonctionne de façon sereine et efficace avec une équipe de professionnels admirable dirigée par Amir Lapid et je veux rendre hommage aussi à ses prédécesseurs Alon Lev puis Yoan Smadja. Transmission signifie adaptation à un nouvel environnement, à une nouvelle génération de militants, à de nouveaux modes de collecte et d’exigences et habitudes des donateurs. Par leur expérience complémentaire, dans le monde des associations et dans celui de la société « high tech », la co-présidence de Judith Oks et Dan Serfaty sera un magnifique atout pour l’organisation. Le gala du 26 janvier sera l’occasion du changement de témoin, en présence des présidents internationaux Sam Grundwerg et Steven Lowy ...

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