Richard Prasquier : Il n’y a pas que Daech

Désormais coincé entre les commémorations des attentats de Paris, ceux de janvier et ceux de novembre, le changement d’année civile n’a pas l’insouciance des années précédentes. Ce que nous devons prévoir et ce que nous pouvons espérer pour l’année 2016 mobilisent les pensées de tous les citoyens français et tout particulièrement des Français juifs. Aujourd’hui s’il est clair que les djihadistes cherchent à tuer tous ceux qui ne pensent pas comme eux, autrement dit presque toute la population, nous restons des objectifs privilégiés parce que la haine anti-juive a pris des proportions inouïes dans des milieux qui ne sont plus minuscules, et, bien au-delà du fan-club des assassins, certains considèrent que les Juifs sont des cibles naturelles et en quelque sorte compréhensibles à cause du soutien qu’ils accordent à Israël. Combien de « Nous sommes Charlie » pensaient-ils aussi : « Nous sommes l’Hyper Cacher » ? La question reste posée, mais les pessimistes ont fait partie des 8000 olim de l’année.L’une des conséquences des attentats est de focaliser les énergies contre Daech. La célébrité de cette excroissance cancéreuse, qui recycle des bras cassés pour qu’ils s'éclatent dans une explosion sadomasochiste macabre, effrayante et débile ne risque-t-elle de faire oublier qu’elle n’est que le surgeon le plus spectaculaire mais pas forcément le plus efficace, d’un islamisme radical plus multiforme mais aux haines similaires ?« Les Iraniens sont d ...

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