Richard Malka : « Mes références sont fortement empreintes de la culture juive »

Actualité Juive : Vous signez votre premier roman mais votre nom est connu du public : scénariste de BD, vous avez, au titre d’avocat, représenté Charlie Hebdo, conseillé et accompagné Manuel Valls, Dominique Strauss-Kahn, Anne Sinclair, Carla Bruni, pour ne citer qu’eux… Voilà beaucoup de casquettes pour un seul homme mais ne sont-elles pas, finalement, liées par la puissance du verbe et le désir de convaincre ?Richard Malka : Ce n’est pas si multiple que cela : au fond, je ne fais que raconter des histoires humaines. J’avais envie de dire des choses sur notre temps, ce qui ne pouvait s’adapter ni à la bande dessinée ni à une plaidoirie. Le support qui m’a semblé le plus adapté est le roman. Et puis j’ai voulu relever un nouveau défi : celui de savoir si j’en étais capable !A.J.: À la croisée de « 1984 » d’Orwell (ou « 2084 » de B. Sansal) et de « Douze hommes en colère », ce roman est une dystopie décrivant l’oppression d’un peuple et la façon dont elle est perçue à l’étranger. Sous-tend-il un message ?  R.M. Je n’aime pas le mot « message ». J’ai horreur des leçons de morale et j’essaie de ne pas en donner. Il y a en tout cas une thématique qui relève de l’insupportable tentation de l’humain à rechercher la pureté et à vouloir créer un homme meilleur. C’est une pente qui mène invariablement à la tyrannie, au goulag, aux génocides ou aux têtes coupées par milliers. C’est la liberté sacrifiée sur l’autel d ...

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